Nuage de mots-clés des articles
Juliacum au format PDF
N°1 Janvier 1988
-La fête du millénaire
-1987 ce fut aussi...
-Le calvaire de la ferme de Franclieu
-Auprès de mon arbre (à propos du drainage du Val de Jully)
N°2 Juillet 1988
-Jully à travers ses recensements
-Et aujourd'hui (2 panneaux de l'expo 1987)
-À la découverte des lavoirs du Tonnerrois
-Le calvaire du hameau de la Loge
N°3 décembre 1988
-Le bicentenaire de la Révolution à Jully
- le rallye promenade
-la soirée champêtre au château
-Le calvaire de la route de la Maine à Bréviandes
N°4 avril 1989
-Préparation de la fête du 2/7/89
-Le calendrier républicain
-Costumes révolutionnaires
-Le calvaire du hameau de Frace
N°5 octobre 1989
Les 2 brochures éditées par l'association :
- Chronique de Jully
- Jully sous la Révolution..
-Il y a 125 passait le premier train à Jully, mais ne s'y arretait pas!
-Le calvaire du hameau de la Folie
N°6 janvier 1990
-La faïencerie d'Ancy-le-Franc
-Comment a-t-on fêté le centenaire de la Révolution à Jully ?
-Le calvaire du hameau des Forges
N°7 juin 1990
-1989 : Restauration du lavoir du hameau des forges.
-1990 : l'Année Saint Bernard
-Le syndicat d'Initiative du canton d'Ancy-le-Franc
-Le calvaire du hameau de la Maine : ancienne croix de cimetière
N°8 octobre 1990
-Nettoyage des calvaires
-Un panneau d'information aux Forges
-L'étape de la Mission de France à Jully, le 14 août
-Le calvaire de la butte du château
N°9 janvier 1991
-Résumé de la conférence "Saint-Bernard : l'homme et son rayonnement", prévue le 17 mars
-Deuil : M. Olivier Verrière
-RADIOSCOPIE DE SAINT BERNARD
-Compléments sur le calvaire de Frace
N°10 juillet 1991
-A la rencontre de St Bernard : conférence de M. Leroux, le 17 mars
-Théâtre, "Les Sonderling" à Jully, le 27 avril
-Les jeux inter-hameaux de Jully, le 16 juin
-Le monument commémoratif de Franclieu
N°11 octobre 1991
-Une nouvelle destinée pour la butte de Jully ?
-La messe du 15 août à Jully (poème de C. Patriat)
-LE CHEMIN DE FER À JULLY (suite, à propos des "barrières")
-1141-1991 : 850e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SAINTE HOMBELINE
N°12 février 1992
-L'achat de la butte par la municipalité de Jully
-Préparation de la fête 1992, pour le 9e centenaire de la naissance de Sainte Hombeline
-HOMBELINE DE A à Z...
-Bibliographie sur sainte Hombeline
N°13 août 1992
-Il n'est plus là … (à propos de l'orme)
-Travaux au château (mars-juin 1992)
-26 et 27 Juin 1992 : deux dates qui compteront dans l'histoire de Jully
N°14 décembre 1992
-Travaux au château (mars-juin 1992) suite
N°15 avril 1993
-La peinture du choeur de l'église de Jully (d'après la "Vierge de Murillo", à propos de sa restauration)
-Jully à la Belle Epoque... (d'après annuaire du commerce et de l'industrie de l'Yonne, 1900)
N°16 septembre 1993
-Voie romaine à Jully (sept 92)
-Exploration de la citerne et du puits du château
-René Daudan, au château, 29 mai
-Point sur les travaux
N°17 janvier 1994
-Travaux au château (sept-oct 1993)
-Le Grand Nénuphar d'Amazonie (suite)
-Le Tonnerrois à l'époque gauloise, conférence Bernard Fèvre du 31/10/93
-Histoire d'école à Jully (1ere partie)
N°18 juin 1994
-Déplacement à Montreuil (2 mars)
-Travaux au château (février-mai 1994)
-Histoire d'école à Jully (2eme partie)
N°19 octobre 1994
-Travaux au château (été 1994)
-Le repas médiéval en textes et photos
N°20 janvier 1995
-Reconstruction du toit du château
-Travaux (automne 1994)
-L'exploitation des minerais de fer dans le val de Jully au XIXe siècle.
N°21 juillet 1995
-Théâtre (le journal d'Anne Franck)
-Omelette Géante, projets...
-Travaux (début 95)
-Une usine sidérugique ANCY-LE-FRANC (1821-1885)
N°22 octobre 1995
-Travaux (poutres de la grange)
-Chantier-école (été 95)
-Méchoui, journée du patrimoine
-Le calvaire vient d'avoir 50 ANS...
N°23 février 1996
-Derniers travaux et animations 95
-Une bulle signée par le pape Alexandre III à Sens mit le prieuré de Jully-les-Nonnains sous la protection du Saint-Siège en 1165...
N°24 novembre 1996
Travaux (plafonds logis) ;
nouveau panneau
concert de jazz,
Soirées Méxicaines
N°25 mai 1997
Théâtre : “ Opinion sur rue ”
Informations diverses pour 1997
Une promenade à Clairvaux
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Mots-clés : jully_et_ses_environs, Commune Jully, A la une
L e 12 mars 1920, le président de la République, Paul Deschanel, sur la proposition du ministre de l’intérieur, approuve la délibération du 9 novembre 1919 par laquelle le conseil municipal de la commune de Jully décide l’érection d’un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France. Le monument est fourni par l’entreprise Fèvre et Cie de Chassignelles, du type J du catalogue, en pierre de Comblanchien. La face comprend comme attribut une palme et une croix de guerre en bronze et la fourniture comprend également la gravure des inscriptions. Le monument est facturé 2 700 francs pris à l’usine. 1 000 francs ont été payés par le comité de souscriptions, le reste à la charge de la commune. Il est érigé devant l’église dans le hameau de la Maine.
21 noms sont gravés dans l’ordre des dates de décès.Le monument.a été inauguré le 11 novembre 1920 ; ce jour-là, le corps du Soldat inconnu, choisi la veille dans la citadelle de Verdun, arrivait à Paris.
La commune regroupait 334 habitants (recensement de 1911) ; on peut estimer à une soixantaine le nombre de mobilisés en 1914 (à partir de la classe 1898 donc nés en 1878). Il y a 21 noms sur le monument.
Le premier est Edgar Parent « tué à l’ennemi » le 1er septembre 1914. Il y en aura un autre en 1914, deux en 1915, huit en 1916, deux en 1917, six en 1918 et encore un, mort accidentellement, en 1919.
Les trois plus âgés en 1914 étaient nés en 1879, ils avaient donc 35 ans. Les plus jeunes avaient 20 ans (classes 1914 et 1915). D’autres sont partis après (classes 1916 à 1918) : Marcel Victor Verrière, parti le 3 mai 1917, a été tué le 20 août 1918 ; Maurice Henri Coffin s’est marié le 13 mars 1917, il a été tué le 22 juillet 1918.
Sept sont inscrits sur deux monuments aux morts (lieu de naissance, lieu d’habitation, lieu d’origine de l’épouse différents).
Plusieurs reposent dans le cimetière de Jully. D’autres tombes se trouvent à Nicey (Côte d’Or), dans les nécropoles de St-Thomas et de la Chalade (Argonne), d’Ambleny (Aisne) et de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais), dans le cimetière de Caucade à Nice.
  
Les morts pour la France de Jully 1914-1918

PARENT Edgar Paul Emile, né le 3 août 1888 à Jully-les-Forges, marié.
37e R.I., tué le 1er septembre 1914 à Courbesseaux (Meurthe-et-Moselle) ; inhumé à Jully, tombe familiale.
SEURRE Eugène Ernest, né le 29 avril 1881 à Sennevoy-le-Bas, marié, 2 enfants.
4e R.I., « disparu » le 22 septembre 1914 à Cheppy (Meuse).
MOUCHOT Elie Félix Jean, né le 19 novembre 1894 à Noyers-sur-Serein.
17e bataillon de chasseurs à pied, tué le 20 mars 1915 à Bouvigny, devant Lorette (Pas-de-Calais), transféré au cimetière national de Notre-Dame de Lorette à Ablain-St-Nazaire le 29 mars 1922.
Frère de Mouchot Justin, tué le 14 août 1916.
ELLOY Gaëtan André, né le 1er novembre 1895 à Provins (Seine-et-Marne).
167e R.I., tué le 25 septembre 1915 à St Thomas-en-Argonne (Marne), inhumé dans la nécropole nationale de St Thomas.
MONTENOT Lucien Stéphane, né le 26 octobre 1889 à Fontaines-les-Sèches (Côte-d’Or).
21e R.I., considéré « disparu » le 15 juin 1916 à Verdun (Meuse).
LÉVÊQUE Alphonse Marcel François, né le 30 novembre 1895 à Avosnes (Côte-d’Or),
356e R.I., décédé le 3 septembre 1916 secteur de Vaux Chapitre à Verdun (Meuse) ; corps rendu à la famille le 19 juin 1921 et inhumé à Jully (sans doute actuellement dans l’ossuaire).
BOUTEQUOY Victor Louis Emile, né le 17 novembre 1881 à Jully-la-Maine,
369e R.I., « disparu » le 5 septembre 1916 à Vaux Régnier près de Verdun (Meuse).
MOUCHOT Justin Frédéric, né le 7 octobre 1891 à Noyers-sur-Serein.
4e R.I., tué le 14 août 1916 dans le bois de la Haute-Chevauchée, côte 285, dans le massif de l’Argonne (Meuse), transféré au cimetière militaire de Lachalade (Meuse) le 7 mars 1924.
Frère de Mouchot Elie, tué le 20 mars 1915.
TRUCHOT Amédée Casimir, né le 18 janvier 1888 aux Riceys (Aube), marié.
Affecté à la 5e puis à la 15e section d’Infirmiers militaires, décédé le 22 septembre 1916 par maladie à l’hôpital temporaire N° 14 du Grand Hôtel à Nice ; inhumé dans un carré militaire du cimetière de la Caucade à Nice.
JULLIEN Marie Auguste Marcel, né le 6 mars 1879 à Jully, ferme de la Tuilerie, marié.
94e R.I., tué le 25 septembre 1916 devant Rancourt (Somme), « disparu » ; monument funéraire « En mémoire de » au cimetière de Jully associé à la tombe de Gilbert Baillot son beau-frère.
MANTEAU Lucien Victor, né le 24 février 1885 à Dannemoine, marié à Camille Truchot, sœur d’Amédée Casimir Truchot, 3 enfants.
4e R.I., tué le 5 novembre 1916 à Vaux près de Verdun (Meuse) ; inhumé à Vaux ?
BOUTEQUOY Clément Léon François, né le 20 février 1879 à Jully-la-Maine, marié, 2 enfants.
230e R.I., tué le 24 octobre 1916 à Verdun, secteur de Vaux Chapitre (Meuse) ; corps rendu à la famille et inhumé à Jully le 19 juin 1921.
ELOY Henri Eugène, né le 2 octobre 1879 à Jully, marié, un fils.
222e R.I., décédé le 27 février 1917 à Verdun (Meuse) ; corps rendu à la famille le 19 juin 1921 et inhumé à Jully.
SERBOURCE Charles Camille Jules, né le 7 mars 1896 à Jully-la-Maine.
156e R.I., réformé le 21 mars 1916 pour tuberculose pulmonaire, décédé chez son grand-père Camille Guilley à Jully-la-Maine le 6 janvier 1917.
BAILLOT Gilbert Jules Emile, né le 1er octobre 1889 à Jully, ferme de Bréviandes.
11e régiment de cuirassiers, tué lors de l’attaque du 24 mars 1918 à Villequier-Aumont (Aisne), inhumé au cimetière de Jully, tombe associée au monument de Marcel Jullien son beau-frère.
GILLET Emile, né le 14 mai 1896 à Nicey (Côte-d’Or).
21e R.I., tué le 4 avril 1918, accidentellement par balle de pistolet automatique à Metzeral (Haut-Rhin)
Inhumé à Nicey, tombe familiale.
THORIN Ernest Maurice, né le 5 septembre 1883 à Jully, ferme de la Balance.
96e R.I., prisonnier le 18 mars 1917, interné à Himburg en Allemagne, décédé au lazaret d’Aachen (Aix-la-Chapelle) le 9 juillet 1918. Corps rendu à la famille le 19 juin 1923, inhumé à Ravières, tombe familiale.
VERRIÈRE Marcel Victor, né le 25 juillet 1898 à Jully-la-Folie.
127e R.I., tué par balle à la tête le 20 août 1918 à Cuisy-en-Almont (Aisne) ; inhumé au cimetière de Jully, tombe familiale.
CHANDELIER Marie Eugène Edme, né le 22 mai 1890 à Etaules-le-Haut, commune de Sauvigny-le-Bois, marié.
Cavalier au 9e Dragons, décédé le 29 septembre 1918 à l’hôpital temporaire N°6 de Vals-près-le-Puy (Haute-Loire) suite à maladie contractée en service.
COFFIN Maurice Henri, né le 20 mai 1898, à Paris 5e, 33 rue de la Bucherie.
Marié à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 13 mars 1917 à Marguerite Marie Eugénie Pinot née le 27 août 1899 à Jully-la-Loge.
224e R.I., tué le 22 juillet 1918 à Saint-Rémy-Blanzy (Aisne) ; inhumé à la nécropole de Bois-Roger à Ambleny (Aisne).
IMBERT René Charles, né le 28 mars 1892 à Ravières, frère de Louis Imbert connu sous le nom « du rescapé de la tuerie de Jully » (10 décembre 1909).
Passé au 1er groupe d’aviation le 5 juin 1918 ; décédé le 31 juillet 1919 à Ouges (Côte d’Or) par asphyxie par submersion (noyade), accident non contracté en service.
texte et photos extraits (et modifié pour le texte) de la brochure: Hommage aux 21 morts et aux combattants de 14\18 de Jully. de Claude Garino (association du château de Jully)
Mots-clés : jully_et_ses_environs_, Commune Jully
   
Dès 1855, il y a nécessité de desservir le Châtillonnais, mis à l’écart de la ligne Paris – Lyon, par ce nouveau mode de transport qu’est le rail. Outre les produits agricoles traditionnels, la région fournit des bois et des usines produisent du fer et consomment de la houille.
La Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (le P.L.M.) reçoit la concession le 19 juin 1857. La ligne est mise en service, avec une seule voie, le 26 septembre 1864.
La gare de Nuits-sous-Ravières se trouve sur la ligne Paris – Marseille à 225 km de Paris. La ligne est longue de 36 km. Une rampe continue l’amène dans les bois de Ravières à son sommet situé au km 8 sur la commune de Jully. De là, le profil est plus favorable dans une région céréalière jusque Châtillon-sur Seine, carrefour situé à la rencontre de lignes se dirigeant vers Troyes, Chaumont et Is-sur-Tille exploitées par la Compagnie des Chemins de fer de l’Est.
Il y a quatre gares, Sennevoy, Laignes, Poinçon et Sainte-Colombe. Des haltes sont ouvertes ultérieurement à Jully, Marcenay et Cérilly. Trois trains de voyageurs sont prévus quotidiennement dans chaque sens avec parfois des trains mixtes marchandises-voyageurs. Le trajet est effectué en 1 heure 15 à 1 h 30 environ.
À la fin des années 1870, la seconde voie est posée, la ligne faisant partie d’un ensemble d’itinéraires stratégiques qui ont joué un grand rôle en 1914-1918.
En 1914, le parcours de Nuits à Châtillon coûte 1 F 75 en 3e classe, 2 F 70 en 2e classe et 4 F 05 en 1ère classe. Le service de voyageurs cesse le 1er juillet 1938, peu après la constitution de la S.N.C.F. Quelques trains ont cependant circulé durant le second conflit mondial. Durant cette période l’occupant récupère les rails de l’une des voies. Au début des années 1960, les locomotives à vapeur sont remplacées par des locomotives diesels sur les trains de marchandises.
Sur le territoire de Jully, il y a encore quatre passages à niveaux ; trois d’entre eux, possédaient des maisons de garde, démolies au début des années 1960 : chemin du Moulin (PN 3), route des Forges à la Maine (PN 4), route de la Maine à la Loge (PN 5).
À partir de 1882, le conseil municipal demande une halte. Celle-ci est finalement établie le 10 août 1901 au PN 4 au km 8,8 pour les voyageurs avec bagages à main et les chiens.
Actuellement, ce passage à niveau est automatisé, actionné par une commande radio. Après une importante rénovation en 2013, la ligne est en effet encore aujourd’hui très active, avec des trains complets de céréales, assurés par la S.N.C.F ou des opérateurs privés tel Europorte, acheminés depuis les coopératives de Brion-sur-Ource, Châtillon, Poinçon et Laignes vers la gare de Nuits-sous-Ravières et de là, vers Dijon.
Les 20 et 21 septembre 2014, une exposition a été présentée au château à l’occasion des 150 ans de la voie ferrée (brochure éditée à cette occasion : La ligne de chemin de fer de Nuits-sous Ravières à Châtillon-sur-Seine 1864 – 2014).
texte et photos de Claude Garino
Mots-clés : jully_et_ses_environs, Commune Jully
CALVAIRE DU HAMEAU DE LA MAINE :
Situé près de l'église, contre le mur de l'ancien cimetière.
En pierre, hauteur 4 m.
La face principale du socle porte l'inscription :
CETTE CROIX A ETE ERIGEE
AUX FRAIS ET A LA DEVOTION
DE EDME GAUTHIER ET MARIE GUERIN
ET DE FRANCOIS BONNIN
ET JEANNE RAMELET SON EPOUSE
On lit sur les autres faces :
EN MEMOIRE DES
MORTS REPOSANT EN CE
CIMETIERE
PRIEZ DIEU POUR
EUX
POSEE LE 14 AOUT 1832
Ce calvaire a en effet été offert par ces deux familles pour être placé au milieu du cimetière installé sur le terrain entourant l'église actuelle de Jully à sa construction (1830).
Lorsque l'on a déplacé le cimetière en l'agrandissant vers 1908, le maire de Jully de l'époque a préféré ne pas remettre ce calvaire à l'endroit qui aurait dû être le sien et il fut placé au bord du chemin, à l'extérieur de l'enclos. C'était en pleine séparation de l'Église et de l'État !
Edme Gauthier est décédé à la ferme de Franclieu le 17 juin 1836, son épouse Marie Guérin le 17 février 1844 à l’âge de 72 ans.
François Bonnin est décédé à la Maine le 10 juillet 1835 à l’âge de 75 ans, son épouse le 29 décembre 1843 à l’âge de 80 ans.

CALVAIRE DE LA ROUTE DE BREVIANDE :
Situé sur la route communale reliant le hameau de la Maine à la ferme de Bréviande
Lieu-dit : Les Grandes Bandes
Socle de pierre, hauteur 0,98 m
Croix de fer, hauteur 1,42 m
Entouré de 2 pruniers ; un muret fermait jadis la parcelle occupée par le calvaire.
Inscription:
AVE CRUX SPES UNICA FIDELIUM
(disposé en arc de cercle autour d'un médaillon contenant une fleur,
Salut, ô croix, notre unique espérance et fidélité)
CETTE CROIX A ETE ERIGEE
PAR JULES DROUOT
EN MEMOIRE DE
FRANCOIS DROUOT SON FRERE
MORT VICTIME DE LA GUERRE
A NEUVY SUR LOIRE LE 2 FEVRIER
1871 A L'AGE DE 39 ANS
François Edme Drouot est né le 22 février 1832 au hameau de Bréviande. Il fut intégré à la Garde nationale en août 1870. Son bataillon a participé aux combats de la Loire. Blessé, François est décédé à « l’ambulance de la mairie » de Neuvy-sur-Loire le 2 février 1871. Il est inhumé avec 73 autres combattants sous le monument commémoratif érigé dans le cimetière de Neuvy.
Jules François, né en 1845 était en fait son demi-frère, né du remariage de son père en 1842 après le décès de son épouse en 1837
CALVAIRE DU HAMEAU DES FORGES :
Sur la route D 953 entre les N°13 et 15 rue du Bourg.
Hauteur 3,62 mètres.
Munie d'une console ; le socle de pierre porte l'inscription :
CETTE CROIX EST ERIGEE
A LA DEVOTION
DE EDME GUILMIN
ET EDME VERDOT
1806
(pratiquement invisible car enterrée dans le trottoir).
Fût de pierre à 8 pans enfiché dans le socle.
Croix rapportée en fonte ; elle est ornée de feuillages et porte les instruments de la passion ; cette croix est malheureusement amputée.
CALVAIRE DU HAMEAU DE LA LOGE :
Sur le chemin communal à la sortie du hameau en direction de la Maine
Orienté au sud, précédé de 2 bornes de pierre appartenant à un ancien entourage, et encadré de 2 épicéas.
Calvaire de pierre, hauteur 5,74 m
Date 1861 ; fut galbé
Un soleil figure au centre du croisillon et des étoiles à 5 branches ornent les extrémités.
Inscriptions :
Sur la face principale :
CETTE CROIX
A ETE ERIGEE EN L'HONNEUR
DE LA SAINTE VIERGE
PAR LOUIS GUILLEMINOT
ET SES ENFANTS
LE 27 FEVRIER 1861
EN MEMOIRE DE
MARIE CATHERINE BAILLOT
SON EPOUSE DECEDEE
LE 8 AVRIL 1860 A L'AGE DE 61 ANS
ET DE VICTOR SON FILS DECEDE
LE 6 AVRIL 1845 AGE DE 17 ANS
PRIEZ POUR EUX=)
Sur le soubassement
FAIT PAR LEON LORTAT
A SAVOISY
Et sur la face orientée à l'est :
O CRUX
AVE
SPES UNICA
(Salut, ô croix, notre unique espérance)
D’après l’acte de décès, Marie Catherine Baillot était âgée de 59 ans.
Ils se sont mariés à Jully le 16 juin 1823.
Leur fils Victor est né le 8 mai 1828.
Louis Guilleminot, laboureur, est décédé le 28 août 1883 à l’âge de 81 ans.
CALVAIRE DE LA FERME DE FRANCLIEU
Devant la ferme
Date : 1806
En pierre, hauteur 3,97 m
Restauré et entretenu par les habitants de la ferme
Le christ est représenté sur le croisillon
Inscription
CETTE CROIX EST ERIGEE
ERIGEE A LA DEVn
DE EDME GAUTHIER
ET DE Me GUERIN
SA FEMME L. 1806
Cette croix est érigée à la dévotion de Edme Gauthier et Marie Guérin sa femme (déjà mentionnés à propos du calvaire de la Maine), l’an 1806.
CALVAIRE DU HAMEAU DE FRACE :
Au carrefour des routes de Fontaines-les-Sèches, Ravières et Jully-la-Maine.
1806
En pierre et fer forgé
Fut tourné de 90° par rapport à la position pour laquelle il a été conçu.
Hauteur 2 m
Inscription très abimée :
CETTE CROIX EST
ERIGEE A LA DVOTION
DE EDME BOUTEQUOY
ET DE.....BOUT
EQUOY SA FEMME
ET DE ... BOUTEQ
UOY ET SA FEMME
ET DE NICOLAS B
1806
et sur le coté gauche :
E. GAUTH
IER
(noter les coupures, l'absence du E dans DVOTION, et les "N" tracés à l'envers)
CALVAIRE DU HAMEAU DE LA FOLIE :
Dans le hameau, rue de la Côte-d’Or, D 17 direction Verdonnet
Croix en fer forgé, peinte sur socle de pierre
Hauteur 3,21 m.
Inscription :
ERIGEE
par Etienne MARTIN
et Marie Anne MORISOT
son épouse
en mémoire de
HYPOLITE MARTIN leur fils
mort lieutenant de la garde nationale
le 20 Novembre 1831
âgé de 22 ans
regretté de ceux qui l'ont connu
Priez Dieu pour lui
Hypolite Martin est né à la Folie le 13 août 1808, et décédé au domicile de ses parents au même lieu.
Sa mère est décédée le 18 janvier 1843.
Son père, « propriétaire » fut maire de la commune de 1817 à 1847, décédé le 5 août 1855 à l’âge de 89 ans
Photos de Claude Garino
Mots-clés : Jully_et_ses_environs_
Ce lavoir, le seul à Jully (en revanche tous les hameaux possédaient des mares) a été construit en 1886, sur le site d'un premier lavoir bâti contre la source. En 1849, un second édifice fut bâti un peu plus en aval à quelques mètres plus près de la mare des Forges.
Dans les années 1880, ce lavoir parut être insuffisant alors qu'il y avait encore 413 habitants à Jully dont près du tiers aux Forges !
La source devait être plus abondante qu'aujourd'hui puisque l'eau servait aussi au lavage des minerais de fer que le marquis de Louvois et la marquise de la Guiche exploitaient à Jully et dans les environs.
C’est donc la troisième construction que l’on voit aujourd’hui. Selon le devis établi par M. Charpentier, architecte de la Ville de Tonnerre pour 3064,90 Frs :
« Commune du Val de Jully (sic) : Reconstruction d'un lavoir au hameau des Forges, cahier des charges et conditions particulières à l'adjudication et à l'exécution des travaux, le 5 juin 1886 :

L'ancien lavoir sera agrandi en longueur en se rapprochant à 3,00 m de la fontaine et à partir de ce point aura 12,00 m de longueur de bassin dont 3,00 à rincer et 9,00 à savonner.La batterie sera établie sur les 4 côtés du bassin ; derrière la dite sera établie une barre égouttoir ; l'abri sera d'une seule pente, couverte en tuiles reposant sur le mur de soutènement contre le terrain voisin, et ne couvrira que la moitié du bassin, sur la longueur et du coté Nord-Est ; l'abri sera clos par le mur qui le supportera à partir du côté droit de la fontaine actuelle, dans toute sa longueur coté Nord-Est et à moitié de chaque bout, Nord-Ouest et Sud-Est ; le surplus du bout Sud-Est et le coté Sud-Ouest sera clos par un petit bahut en pierre portant barrière en bois qui servira d'égouttoir.Une cheminée à crémaillère sera établie pour chauffer l'eau au besoin. L'alimentation d'eau se fera par le courant naturel de la fontaine pendant les hautes eaux et au moyen du propulseur Derosoy pendant les basses eaux. Une niche fermant à clef sera ménagée en gros mur entre la fontaine et la cheminée pour le dépôt de cet appareil ».
Finalement le montant de l'adjudication de 3626,27 Frs fut approuvé par le conseil municipal de Jully le 10 juin 1886.
Les travaux furent menés sur les années 1886 et 1887 par M. Louis Lejeune entrepreneur à Nuits-sur-Armançon.
Le conseil du 15 février 1891 entérina le compte des dépenses :4032,57 Frs soit 3626,27 Frs pour l'entrepreneur et 406,30 Frs pour l'architecte.
Cependant, à la suite de malfaçons dans les travaux, le dallage dut être repris en 1896.
Pendant près d’un siècle, le lavoir rempli son rôle à la satisfaction des femmes de Jully, armées de leur tacotte (le battoir), carrosse (la caisse à laver), brosse et savon, échangeant au cours de leur dur labeur les dernières nouvelles du village. Certes, il y faisait un peu froid l'hiver, mais comme c'était agréable en été sous cette galerie bien exposée, claire, protégée de l'ardeur du soleil. L’eau de la fontaine semblait douce l’hiver, et fraîche l’été. La rigole de pierre était destinée au guidage des roues de brouette des laveuses, très rare équipement dont notre lavoir peut s'enorgueillir.

Mais les habitudes changèrent, de moins en moins de femmes utilisant le lavoir, celui-ci fut délaissé peu à peu.
Cependant d’importants travaux de restauration y ont été effectués en 1989.
Enfin en 2010, la toiture de la fontaine, jadis couverte de pierres plates, appelées localement « laves », fut refaite en tuiles.
Aujourd’hui, les lavoirs mis en valeur, restaurés, fleuris, éclairés le soir, font partie du patrimoine local.
Sources :
Registres de délibérations de conseils municipaux de Jully
Archives départementales : série 2 O liasse n° 1987.
Mots-clés : jully_et_ses_environs, jully_, Commune Jully, Hombeline, Histoire du château
Par les beaux soirs de mai, quand le soleil décline
Et meurt calme, pareil à l’enfant qui s’endort,
J’aime à voir ses rayons, en quittant la colline
La recouvrir d’un voile ourlé de pourpre et d’or.
Et ses reflets d’en haut, fugitive auréole,
Me semblent un salut envoyé par les cieux
Au tertre consacré qui, comme une alvéole,
Servit aux corps des Saints d’abri silencieux.
Et j’évoque pensif ces figures bénies,
Et mon rêve fervent les voit descendre en chœur,
Délaissant de l’azur les sphères infinies
Pour venir un instant se montrer à mon cœur.
Sans songer au présent et sans songer à l’heure
Je ranime à leurs feux mon zèle un peu lassé,
Et quand je rentre enfin dans mon humble demeure
Je sens qu’un souffle saint sur ma tête a passé.
Jully 1884
L'abbé Patriat
Curé de Jully de 1883 à 1898
Auteur de Jully, notice historique, 1898
Mots-clés : jully et ses environs;
 Durant l’été 2019, on a célébré le 75e anniversaire de la Libération. Le 21 août 1944, Sens était libéré, le 22 c’était Joigny, puis Auxerre et Avallon le 24, Chablis le 25, Tonnerre le 29, Châtillon le 11 septembre. Le lendemain, la jonction entre des éléments du 1er régiment de fusilliers-marins appartenant à la 1ère division française libre ayant débarqué en Provence, et le 12e régiment de cuirassiers appartenant à la 2e division blindée venant de Normandie se faisait à Nod-sur-Seine.
Un monument, élevé à Jully-les-Forges sur la route de Stigny D 17) et inauguré le 26 août 1945, rappelle à notre mémoire un évènement survenu le dimanche 27 août 1944.
Un F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur), Robert Bosch, âgé de 30 ans, fut fusillé en cet endroit par les Allemands en retraite. Appartenant à la 3e compagnie du maquis Verneuil, il était chargé de contrôler la RN 6 à hauteur de Cussy-les-Forges, lors des combats menés pour la libération d’Avallon. Ce poste fut attaqué le 22 août par un détachement allemand. Robert Bosch fut capturé et emmené à la prison de Semur avant d’être transféré en Allemagne.
Le maquis Verneuil, issu des maquis Garnier, Aillot et Horteur s’était établi aux Iles-Ménéfrier sur la commune de Quarré-les-Tombes. Une concentration exceptionnelle de 1 500 hommes, « le régiment Verneuil », 6 compagnies réparties en 2 bataillons, était placée sous les ordres de Jean Chapelle, 19 ans. Ils contribuèrent aux libérations d’Avallon, Chablis, Noyers puis Tonnerre.
Ce même 27 août, 10 otages de Laignes dont le maire, furent amenés à Jully et enfermés avec des hommes et jeunes gens de Jully dans l’église. Heureusement, il n’y eut pas d’attaque de la part de maquisards et le matin du 28, il n’y avait plus d’allemands. Humainement, Jully fut épargné puisque tous les prisonniers sont rentrés.
On lit dans l’acte de décès établi à la mairie de Jully :
« Le vingt sept août mil neuf cent quarante quatre à seize heures quarante cinq, est décédé, route de Stigny, au lieu dit la Comalé, Robert René Bosch, né à Ancy-le-Franc (Yonne) le sept décembre mil neuf cent treize, scieur de pierre, fils de Lucien Bosch, décédé, et de Louise Julienne Granger, décédée, époux de Fernande Grosley, domicilié à Fulvy (Yonne). Dressé le trente août mil neuf cent quarante quatre, huit heures, sur la déclaration de Georges Bosch, appareilleur, trente trois ans, domicilié à Fulvy (Yonne) qui lecture faite a signé avec nous Louis Pierre Guérin maire de Jully. »
Mention dans la marge : « Mort pour la France. Notification du Secrétariat Général des Anciens Combattants en date du trente mai mil neuf cent quarante cinq ».
Il est inhumé dans le cimetière de Fulvy (mention Fusillé par les Allemands) avec son épouse (1917-2012).
Il est titulaire de la carte de Combattant volontaire de la Résistance, avec le titre de Déporté et interné résistant.
Une plaque a été apposée le 16 octobre 1994 année du cinquantenaire de la Libération, sur sa maison à Fulvy, 23 rue de Genève, attenante à la mairie.
Son nom est inscrit :
sur le monument aux morts de Fulvy (avec la mention F.F.I. fusillé).
sur le monument de la 3e demi-brigade et du 1er régiment du Morvan (18 juin 1940 – 8 mai 1945) - maquis « Verneuil » et volontaires, inauguré le 21 septembre 1947 sur la place du village à Quarré-les-Tombes.
sur le monument des déportés, fusillés et internés, inauguré le 3 avril 1949 par le président Vincent Auriol, place St-Amâtre à Auxerre.
Inscription portée sur le monument :
A la glorieuse mémoire de
Robert Bosch
patriote de Fulvy
tombé ici pour la Patrie
prisonnier assassiné
par les nazis
le 27 août 1944
Les Habitants des communes
De Jully et de Fulvy
Et ses camarades
reconnaissants
Sources :
Robert Bailly : Occupation hitlérienne et Résistance dans l’Yonne
DVD de l’ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne)
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article198644, notice Robert Bosch par Claude Delasselle
le site mémorialgenweb
L’Yonne Républicaine 23 août et 3 septembre 1945, 20 octobre 1994, 21 octobre 1999
Mairie de Jully
Mots-clés : Jully

L’abbé Patriat dans sa notice historique de Jully, publiée en 1898, le nomme Beauvoir.
« Ce hameau réduit à sa plus simple expression, puisqu’il n’est habité que par une seule famille, doit son nom à sa position : Bellum videre, beau point de vue, comme toutes les localités du même nom ou d’appellation analogue : Beauregard, Mirebeau, etc.
La grange de Beauvais était exploitée, en 1483, par Jean de Vauvilliers, dit Breton, et Marguerite, sa femme, qui l’avaient reçue en vertu d’un bail pour deux vies. Comme ils n’avaient pas observé toutes les conditions de ce bail, ils durent en passer un autre, le 10 septembre 1503, avec les moines de Molesme. On leur laissa pour deux vies la grange et le pourpris de Beauvoir, labourage, près et jardin, ainsi que la maison, à charge de rendre et payer annuellement au cellérier de Molesme, prieur de Jully, cent bichets de grain, moitié froment et avoine, « bon blef royal et marchand, bien vanné et bien créancé, mesure de Ravières » et rendus au château de Jully, plus quarante sous tournois annuellement pour les six journaux du Pré de Beauvoir, un bichot de pois et un bichot de fèves à la Saint-Martin, et un bon porc gras à prendre en la porcherie du dit preneur. »
Le lieu-dit « Beauvais » demeure aujourd’hui bien connu à Jully, mais il n’y a pratiquement plus de traces de l’ancien hameau. Quelques pans de murs dans un petit bois en sont les seuls vestiges et pourtant le site était encore habité il y a un peu plus de 100 ans.
Au début du XIXe S, il y a plusieurs maisons au hameau de Beauvais et les vestiges d’une maison au Craquelin, un peu plus haut sur le chemin de Stigny en limite de communes (cadastre de 1812, section I des Forges).
Le chemin de Stigny est pratiquement rectiligne depuis le chemin de Ravières. À droite en montant il y avait une mare (dont l’emplacement est encore marqué par un arrondi dans la bordure de la zone boisée).
En 1841, il y avait 30 habitants à Beauvais (Patriat, notice sur Jully, page 15). En 1851, d’après le recensement de la population, il y a six familles à Beauvais et une (Gabriel Thorin, épouse, enfants et domestique) à la ferme « en Dessous de Beauvais » soit 27 habitants en tout.
Le plan d’alignement de 1862 (Arch. dép. de l’Yonne, cote 1500W210/17) montre cinq bâtiments à Beauvais avec la rue des Craquelins et le chemin de Chemisy.
En 1872, il y a encore quatre ménages à Beauvais. Auguste Thorin, cultivateur, et son épouse Berthe Mathieu, ont pris la place des parents à la ferme de la Balance et leur fils Ernest y naîtra en 1883 (disparu au Mort-Homme, fait prisonnier, il décédera le 9 juillet 1918 à Aix-la-Chapelle, « mort pour la France »).
En 1896, il y a encore 7 habitants à Beauvais et 4 à la Balance (Patriat, même page).
Il n’y a plus qu’une maison occupée à Beauvais en 1911 par Armand Coucheney, 74 ans, rentier, et son épouse Marie Gauthier, 63 ans.
D’après Juliacum N°58, janvier 2022
Cadastre napoléonien Jully, 1812, section H de Beauvais, détail
Sur cette carte d’Etat-Major (vers 1860), nous retrouvons l’appellation « Beauvoir » et le hameau de Bréviande ; il y a la voie ferrée datant de 1864 mais curieusement les fermes de la Balance (ou en Dessous de Beauvais) et de la Tuilerie ne figurent pas bien qu’elles soient mentionnées en 1851.
Elles sont présentes sur d’autres versions.
Source : www.remonterletemps.ign.fr
Carte IGN : sont ajoutés les sites du Craquelin et de Beauvais ainsi que l’ancien tracé du chemin de Stigny
Tableau populations 1851, 1872, 1891 et 1906, d’après les recensements de Jully, Arch. dép. de l’Yonne en ligne, cote 7 M 2/95

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