Juliacum

  Juliacum N°60 – janvier 2024

2022 : le retour du printemps

Deux ans de crise sanitaire sans précédent ont bousculé nos vies personnelles et associatives. Nous finirons bien par voir apparaître la lumière au bout de ce long chemin de solitude avec l’envie de construire de nouveaux projets, écrivais-je il y a un an. Effectivement, pour reprendre un thème que j’apprécie particulièrement, le train est sorti du tunnel au cours de cette année 2022 avec le retour de l’omelette géante, de la fête du livre (et des Rurâleuses) au château. Souhaitons que cela puisse continuer malgré l’actualité des plus pessimiste avec la situation internationale difficile et les crises climatiques, sociales, énergétiques et sanitaires qui perdurent. La période des vacances a permis néanmoins de revivre, avec certes, un été encore chaud, puis les fêtes de fin d’année se sont déroulées avec le retour d’animations et des illuminations.

Que 2023, puisse permettre de se retrouver sur la butte de Jully, de voir des projets d’aménagements se concrétiser ou de débuter car nous n’oublions pas nos deux raisons essentielles d’exister, sauvegarder et animer. Mais vous allez le constater, l’association est enfin entrée dans le XXI^e S, avec la constitution d’un blog dont l’adresse figure ci-dessus pour la première fois et dont nous parlons ci-après. Nous vous conseillons d’aller le consulter fréquemment car il va évoluer en permanence.

Bonne lecture de ce bulletin, et bonne année à tous.

Juliacum N° 59- janvier 2023

2021 : année blanche ou année noire ? (Bis repetita, N° 57 janvier 2021…)

cela fait presque deux ans que nous vivons une crise sanitaire sans précédent depuis longtemps. Nos vies ont basculé. Nos projets, nos perspectives sont bousculés. Certains d’entre nous ont dû faire face à la maladie de leurs proches. J’espère évidemment au moment où je m’adresse à vous, vous vous portez bien. Nous pensions qu’avec la campagne de vaccination, les choses allaient s’améliorer. Or actuellement, il n’en est rien. Certes l’hiver est sans doute propice à diffusion du virus mais qu’en sera-t-il aux beaux jours ? Il est impossible de se prononcer. Le pessimisme nous obligerait à penser que cela va durer. Et pourtant nous avons bien besoin de rencontres, de vie sociale, de sorties, voire de voyages. Une association c’est aussi cela, elle n’est pas faite pour se replier sur elle-même, ne plus rien proposer ou alors si elle se lance dans l’aventure, c’est au prix de contraintes diverses et de risques. Souhaitons voir le bout du tunnel (cette année ?). Ne nous décourageons pas. Nous finirons bien par voir apparaître la lumière au bout de ce long chemin de solitude avec l’envie de construire de nouveaux projets. Avec espoir, je vous souhaite à tous une année la meilleure possible.

«Le chemin du malheur est toujours ouvert» (Georges Pompidou).

Le 15 mars 2020, nous avons basculé dans une situation que nous n’aurions jamais imaginée. Les vies sociales, associatives, culturelles sont particulièrement affectées et pourtant leur importance est incontestable pour notre équilibre. Un virus particulièrement vicieux a tout modifié et cela pour combien de temps, nul ne le sait. Depuis le moyen-âge, des épidémies souvent venues par les mers ont été ravageuses, autant que les guerres: la peste noire en 1347-1352 (au moins30% de la population française touchée, 25 millions de morts en Europe), 1629-1631 puis 1720-1722 (dernière épidémie de peste), la fièvre typhoïde en 1814, le choléra en 1832 puis en 1849 et en 1854, la grippe espagnole en 1918 qui fit autant de victimes que la Grande guerre elle-même, la grippe asiatique en 1956, le VIH…Notre meilleure protection est de nous rappeler que dans l’histoire de l’humanité, le calme est l’exception, mais l’Histoire nous apprend aussi à relativiser et à ne pas céder aux propos alarmistes. Trouvons l’énergie en 2021 pour surmonter cette nouvelle calamité. Ce sera mon vœu le plus cher en ce début d’année. Vous allez vous rendre compte que trois articles de ce bulletin sont adaptés à des déplacements limités (du moins pour les juliens et juliennes) comme ce fut le cas l’an passé; bonne lecture et soyons optimistes; «C’est de la nuit, que naît la lumière» (André Malraux)

Texte issu du Juliacum N°57 publié en Janvier 2021