Mots-clés : jully, Histoire du château, Hombeline, juliacum, Jully-les-Nonnains

C’est une butte témoin naturelle de la côte châtillonnaise, dénommée aussi côte oxfordienne, qui commence au niveau de la vallée de l’Armançon près d’Ancy-le-Franc et qui s’étale en arc de cercle vers le nord-est jusqu’à Chaumont, Neufchâteau, et au-delà par la Côte de Meuse. Au pied de cette côte, s’étend « la Vallée », large plaine orientée vers l’est et appartenant au Plateau de Langres. Parfois les eaux s’y perdent pour ressurgir plus loin.
Occupé depuis au moins dix siècles, la butte de Jully ressemble à un tertre arasé qui culmine à 275 m d’altitude et qui domine l'ensemble du « Val de Jully » (alt. moyenne 250 m), extrémité méridionale de « la Vallée », dans laquelle on cultive aujourd'hui les céréales et les oléagineux (blé, orge, colza, tournesol...).
Les terrains appartiennent au Jurassique et quelques zones particulièrement riches en fer, sous forme de limonite en grains, ont été exploitées d'abord à une époque reculée, puis sous le nom de mine rouge au XIXe S pour les forges de Châtillon et d'Ancy-le-Franc. Seul le hameau des Forges, au pied de la butte, possède une source. Outre le lavoir, elle a alimenté jadis des installations de lavage des minerais. Les eaux, rares, s’écoulent vers le nord en direction de la Laignes, affluent de la Seine. Les pentes du front de côte était occupé jadis par des « larris », où l’on trouvait des arbres fruitiers et de la vigne.
Aujourd’hui la butte porte encore un alignement de bâtiments nommés sur les cartes « le château » bien qu’il fût occupé pendant une longue période par une ferme, après avoir abrité un prieuré de bénédictines.
De ce point élevé, outre les hameaux et les fermes isolées de Jully, on peut voir les fermes de la Chapoline et de la Malassise situées sur la commune de Ravières, les bourgs de Sennevoy-le-Bas, de Sennevoy-le-Haut, de Gigny, la ferme du château de Sennevoy, puis au-delà dans le département de la Côte-d’Or,tout proche, Laignes, le château de Larrey, l’église Saint-Germain de Poinçon, et enfin, deux autre buttes témoins, les jumeaux de Massingy.
Claude Garino
Occupé depuis au moins dix siècles, la butte de Jully ressemble à un tertre arasé qui culmine à 275 m d’altitude et qui domine l'ensemble du « Val de Jully » (alt. moyenne 250 m), extrémité méridionale de « la Vallée », dans laquelle on cultive aujourd'hui les céréales et les oléagineux (blé, orge, colza, tournesol...).

Les terrains appartiennent au Jurassique et quelques zones particulièrement riches en fer, sous forme de limonite en grains, ont été exploitées d'abord à une époque reculée, puis sous le nom de mine rouge au XIXe S pour les forges de Châtillon et d'Ancy-le-Franc. Seul le hameau des Forges, au pied de la butte, possède une source. Outre le lavoir, elle a alimenté jadis des installations de lavage des minerais. Les eaux, rares, s’écoulent vers le nord en direction de la Laignes, affluent de la Seine. Les pentes du front de côte était occupé jadis par des « larris », où l’on trouvait des arbres fruitiers et de la vigne.

De ce point élevé, outre les hameaux et les fermes isolées de Jully, on peut voir les fermes de la Chapoline et de la Malassise situées sur la commune de Ravières, les bourgs de Sennevoy-le-Bas, de Sennevoy-le-Haut, de Gigny, la ferme du château de Sennevoy, puis au-delà dans le département de la Côte-d’Or,tout proche, Laignes, le château de Larrey, l’église Saint-Germain de Poinçon, et enfin, deux autre buttes témoins, les jumeaux de Massingy.
Claude Garino
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